1 personne sur 3 serait concernée par des problèmes de sommeil.
45 % des 25-35 ans considèrent qu'ils dorment moins que ce qu'ils devraient.
16 % des adultes souffrent d'insomnie chronique.
Des nuits de moins de 6 heures augmenteraient le risque de diabète type 2 de 28%.
Les Français dorment en moyenne 1h30 de moins qu'il y a 50 ans.
Manquer de sommeil multiplie par 4% le risque d'attraper un rhume.
(Sources : INSERM - 2017)
Des chiffres qui prouvent que les troubles du sommeil sont un problème majeur, loin d’être banal ou anodin.
Quelles sont les conséquences du manque de sommeil :
Une recrudescence des accidents
Un manque de concentration, des troubles de la mémoire, de l’apprentissage
Un stress croissant (et le serpent se mord la queue !)
La baisse des défenses immunitaires
La prise de poids
A la longue, un risque accru d’obésité, de diabète de type 2, de maladies cardiovasculaires
Les cause sont nombreuses et peuvent parfois s’additionner.
On y trouve entre autres
des problèmes digestifs,
des déséquilibres hormonaux,
des douleurs,
le stress (encore lui !),
des conditions liées à l’environnement,
une hygiène de vie inappropriée...
Trouver des solutions concrètes
Tout d’abord se mettre dans de bonnes conditions :
Dans la chambre :
Limiter au maximum les sources de lumière dans la chambre et limiter l’exposition aux écrans (lumière bleue). Ces différentes sources de lumière empêchent une bonne sécrétion de mélatonine, l’hormone du sommeil (produite par la glande pinéale avec l’obscurité complète).
Contrôler la température de la pièce (aux alentours de 18°), les bruits…
Attention aux ondes, wifi, appareils électroniques dans la chambre…
Veiller à la qualité de la literie.
Alimentation :
Le soir prendre un repas léger à base de protéines maigres (riches en tryptophane, précurseur de la mélatonine) et légumes.
Limiter les plats lourds, limiter au maximum le sucre, l’alcool, le café (pas après 15h), les boissons énergétiques…
Ne pas diner trop tard pour laisser un délai de deux heures environ entre la fin du repas et le coucher
Pratiquer une activité physique dans la journée, si possible en plein air, s’oxygéner !
En revanche le soir limiter l’activité physique ; préférer les activités relaxantes, se prévoir un « temps calme » (un bain pas trop chaud, méditation, lecture, musique douce…)
Éviter les films d’horreur ou angoissants et les musiques trop fortes...
Respecter son rythme : dès que le sommeil se fait sentir aller se coucher
Se coucher idéalement autour de 22h30, les premières heures de la nuit étant plus propices à la récupération physique.
Et selon l’origine des troubles du sommeil on pourra s’aider des plantes, des huiles essentielles, de la gemmothérapie, des élixirs floraux, des minéraux et oligo éléments…
La consultation de naturopathie aide à identifier la ou les causes pour proposer des solutions personnalisées, les plus adaptées à chacun, sans jamais pour autant remplacer une prise en charge médicale quand celle-ci est nécessaire.